présentation du patrimoine communal

PATRIMOINE CULTUREL

L’Atelier MANOLI , a été le lieu de vie et de création du sculpteur pendant 1/4 de siècle. Il est aujourd’hui géré par le Département 35. C’est un espace muséal avec plusieurs centaines d’œuvres réparties dans 7 salles d’exposition et dans un superbe jardin arboré. C’est aussi un écran magnifique pour des conférences, des concerts, des ateliers pour enfants, des expositions temporaires.

A l’entrée, la grande œuvre « l’homme debout » et les « grands oiseaux » vous accueillent au musée. A laPointe du Grognet , dit « Jardin Manoli » c’est un aigle de mer qui prend son envol vers Saint-Malo que vous pouvez voir derrière le barrage de la Rance.

Un circuit culturel se composant de 10 panneaux lie l’histoire de la commune et les œuvres de Manoli avec, à chaque étape, un descriptif historique, la reproduction d’une œuvre et une pensée de l’artiste.

Dans l’entrée de la mairie, une mosaïque d’ODORICO réalisée en 1955 représente les armoiries de la commune. Le projet a été conçu en 1947, aux armes de La Richardais, conforme aux règles héraldiques.  S’y ajoute le ruban auquel est attaché la croix de guerre 39/45 avec étoile de bronze : la commune ayant été citée à l’ordre du régiment pour sa résistance à l’ennemi.

 

L’église Saint Clément construite entre 1866 et 1873 selon les plans de l’architecte Edouard Brossais-Saint-Marc, très endommagée lors de la seconde guerre mondiale, a été reconstruite telle que l’on peut la voir aujourd’hui.

De la place, on peut découvrir  » La Chambre des Cloches  » dans le clocher datant de 1952.

 

Dès l’entrée le  » Chemin de Croix  «  peint en 1953 par Xavier de Langlais , graveur et illustrateur breton,  couvre les deux travées.

De part et d’autre du chœur, deux grandes fresques ont été réalisées par ce même artiste, l’une représentant St Lunaire, la seconde St Malo .

Des peintures murales qui ornaient l’oratoire de l’Abbé Bébin, prêtre réfractaire qui se cachait dans une petite maison richardaisienne, ont été sauvées et restaurées en 2003.

 

En levant les yeux, on découvre la charpente, œuvre des charpentiers de marine, qui travaillaient dans les chantiers navals de La Richardais.

Les vitraux du Maître Verrier Max INGRAND ont été restaurés à l’identique en 2001.

 

Un petit orgue, venu d’Angleterre, a été remonté et restauré sur place par le facteur d’orgue Alfred PEUCHEL et a trouvé sa place près du chœur

 

En se promenant, on peut découvrir dans le quartier dit du « calvaire », dont le nom remonte après 1870, une croix fixée sur un soubassement en pierres. Rue des hortensias, face au n°6, se trouve un puits public couvert qui date du début du 18ème siècle, ainsi que l’ancienne maison du four, devenue maison d’habitation au n° 9 de la rue Louis Bréhault.

 

En allant vers Le Minihic ,juste à la sortie du bourg, vous pourrez voir les vestiges d’un lavoir public.

PATRIMOINE NATUREL

Le patrimoine naturel de La Richardais est varié et riche. Découvrez le sur la page de notre site consacrée à l’environnement naturel de notre ville.

 

PATRIMOINE INDUSTRIEL

En descendant la rue du Port, sur votre droite vous serez dans un vieux quartier et par la rue du Potimaron vous arriverez à la cale, achevée en 1862/1870 , une vue magnifique s’offre à vous , une table d’orientation vous donnera une idée de ce que fût le port de La richardais autrefois,. La grue a été conservée, pour la mémoire.

 

L’usine marémotrice de la Rance a été la première centrale électrique au monde puisant son énergie de la force des marées. Elle constitue une prouesse technologique internationale. Dans son espace  » découverte » vous trouverez toutes les explications sur son fonctionnement. Le Général de Gaulle l’a inauguré en 1965.

 

PATRIMOINE HISTORIQUE

En revenant dans le bourg, par la rue des Hurettes et la rue de la Sapinière, il est possible de voir 6 blockhaus construits par l’organisation Todt en 1943/1944, dans le cadre de la construction du mur de l’Atlantique. Certains d’entre eux servent de fondation à des maisons d’habitation. Après la guerre, La Richardais a reçu la Croix de Guerre avec étoile de bronze pour sa résistance à l’ennemi.

 

PATRIMOINE MARITIME

La commune a été, par le passé, le siège de plusieurs chantiers navals aujourd’hui disparus.

La Cale se situe au fond de l’anse dite de la Rivière délimitée à gauche par la pointe du Grognet (jardin public) et à droite par la pointe de Cancaval.

Le Chasseur

Sur la cale, en regardant une des premières bouées sur le côté rouge du chenal, vous verrez un côtre ancien, LE CHASSEUR, un maquereautier de 6,13m par 2,37m, construit en 1931 par le chantier Guerlavas à La Richardais pour Monsieur Jean Lucas de Pleurtuit. Il a pêché le maquereau jusqu’en 1939.

Pendant l’occupation, le bateau a été réquisitionné par les Allemands pour le transport entre Dinard et Saint Malo.

A la Libération il est réquisitionné par les américains pour transporter les soldats entre Saint Malo et Saint Servan, tous les ponts étant détruits.

Le 24 août 1944, Monsieur Lucas, à bord du CHASSEUR, conduit à Cézembre le colonel J. K. FRENCH, un interprète, un soldat et un opérateur radio pour négocier la reddition de l’Oberleutnant Richard SEUSS et de ses 400 hommes, dont 67 italiens ; les Allemands refusent.

Le moustique

 Ce bateau historique est classé « bateau d’intérêt patrimonial ».

 

Sur la plage, vous pourrez aussi voir LE MOUSTIQUE, un canot de 10 pieds, typique des canots de pêche de la Rance des années 30.

Ces deux bateaux anciens sont gérés par l’association La Gueuza-Rance, qui contribue à faire revivre le patrimoine maritime de la Rance avec le soutien de la ville.

 

 

 

Le paragraphe (patrimoine maritime) a été rédigé par l’association « La Gueuza-Rance »

 

 

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